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Une vraie vie de merde !
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28 mars 2006

C'EN EST TROP

Pour moi, c'est invivable. Monsieur sort de plus belle avec son soi-disant meilleur ami Patrice (un copain de boissons oui !) et rien ne va plus de nouveau.

Je continue à travailler d'arrache-pieds pour continuer à payer les traites de la maison et lui, il dépense le peu qu'il nous reste en sorties, en boissons alcoolisées et en cigarettes... On accumules les crédits à la consommation pour s'en sortir un peu pour ne pas avoir toujours à dire à mes parents de nous aider comme ils l'ont toujours fait mais ça n'aide guère car les mensualités s'accumulent de mois en mois...

Et les mensonges recommencent, il donne régulièrement Joris à une nounou qu'on a trouvé sur Meurcourt au lieu de s'en occuper (pour nous éviter des frais) en lui disant qu'il part chercher du travail, chose totalement fausse, je tiens à le préciser !
J'ai un mari fénéant, il a un baobab dans la main. Malheureusement, encore là, je ne vois rien, j'arrive encore à croire en lui. IDIOTE que je suis !!!

En fait, chose que je saurai plus tard, il allait chez ses parents ou rejoindre sa nouvelle copine appelée Bernadette. Encore une fois, je ne l'ai jamais su par lui, il est resté aussi menteur que con.

Bref, donc il sort tous les samedis soirs à Fontaine avec ce Patrice qui ne me plaît pas du tout mais je continue à vivre ma vie tant bien que mal. Mais, cette fois-ci, je tiendrai le coup, hors de question de refaire une tentative de suicide ! La psy que j'ai consultée après ma tentative, m'a bien fait comprendre que mes enfants comptaient plus que tout au monde et elle a raison !
Personne ne me séparera jamais d'eux et surtout pas à cause d'une crevure !!!

Et nous revoici un an en arrière, il rencontre cette Bernadette en boite et c'est de nouveau la chute libre. Un samedi soir qu'il sortait, il ne revint que le dimanche vers 18h, c'était le 15 janvier 2005. Alors là, ayant pris mon courage à 2 mains, je ne l'ai pas laissé rentré à la maison et lui ai dit de repartir d'où il venait de passer la nuit entière. Il me dit que je me fais du mouron pour rien, qu'il était rentré chez Patrice car un peu trop bu la nuit d'avant et qu'il avait besoin de repos avant de rentrer à la maison.
Une chance pour moi de ne l'avoir jamais cru !!! Il repart donc d'où il vient, où que ce soit je m'en fiche pas mal, mais j'en peux plus.

Le mardi suivant, alors que je n'avais pas de nouvelles de lui et que j'étais partie travailler, il prend toutes ses affaires. La surprise quand je suis revenue, contente mais triste à la fois, je continuais à l'aimer malgré tout.

La semaine suivante, il me téléphone pour me dire qu'il désirait me voir et voir les gosses, je lui dis qu'il reste quelques affaires à lui. Ok il passera le lundi après l'école pour ne pas priver sa visite aux gamins. Il arrive donc vers 17h, je le fais entrer et là, il se saoûle avec une bouteille de whisky et se lamente sur son pauvre sort : il est à la rue, ses parents ne l'ont pas repris comme la première fois, il dort dans sa voiture, se lave dans les rivières (bien sûr en plein hiver où il fait -10° dehors, je vais te croire tiens !). Mais, si moi je ne le crois pas, Fanny l'écoute attentivement et le croit elle. Je suis donc un monstre d'avoir mis son papa à la porte et de lui faire subir tout ça. Pour la petite histoire, j'apprendrai plus tard, qu'il vit avec Bernadette depuis le 15 janvier, date à laquelle il a découché mais ça, il ne me l'admettra jamais. Bref, ce jour là, ce fameux lundi, il a dormi à la maison et est reparti le mardi matin avant que les enfants ne se lèvent (je ne voulais pas que Fanny pense que son père était revenu pour de bon), c'était comme qui dirait notre nuit d'adieu. Alors que Fanny était partie à l'école, moi, j'étais en arrêt pour cause de maladie dépressive avec tout ça, il me rappelle dans la matinée en me disant qu'il a trouvé un emploi et qu'il lui faut qu'il me parle. Je lui dis donc de revenir, plus rien à craindre Fanny est à l'école et Joris ne se réveille jamais de bonne heure, aucun danger ! Il arrive donc et m'explique qu'il est obligé de partir tout de suite pour un travail, or il n'a pas d'argent pour faire le plein de la R21 ni pour manger le reste de la semaine. Comme je suis assez conne et ça, il le sait, je lui file un chèque en blanc et 90 € en liquide, c'est tout ce que j'avais. Fort heureusement, il n'était pas aussi malin pour mettre une grosse somme sur le chèque, seuls 35 € ont été débités à une station service OUF !!!

Imaginez ce qui peut se passer dans une petite tête d'enfant d'entendre tout ça, ces mensonges à répétition, les doutes qu'elle peut avoir, les peurs aussi pour son propre père, ça doit être horrible. Fanny n'a que 7 ans à l'époque. Joris, lui, a 2 ans 1/2 c'est pas trop son problème, il ne réagit pas ou semble ne pas réagir à tout ça. Pour lui, son papa est parti au boulot, comme il dit.

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