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Une vraie vie de merde !
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22 avril 2006

OUBLIS D'ENFANCE - VIEUX PERVERS

Tout m'est revenu ce soir, quand on discutait avec maman des gens qui n'aiment pas leurs prénoms et en utilisent d'autres au quotidien. Comme mon grand-père maternel qu'on appelait Maurice mais qui s'appelait en réalité Alfred...

Maman me dit "ben comme le Jean Richard, il s'appelait Jules !"...
Ben voilà ce qui n'aurait jamais dû ressortir, ça m'a fait penser à un certain dégoût ! BERK

Je m'explique, encore là, maman va lire ça et va avoir un certain choc, désolée de tout dévoiler seulement maintenant, mais je pense que j'avais préféré oublier tout ça, mettre ça de côté, mais y a fallu qu'on en parle ce soir et voilà...

C'était un vieux du village, ma meilleure amie Béa et moi allions souvent le voir quand nous étions petite, je ne saurai dire quel âge nous avions à l'époque mais c'était bien avant, je pense, les gâteries qu'on a faites aux jeunes du village...

Donc, il savait nous appâtées avec ses petits soldats de plombs et les tickets de manège qu'il nous offrait pour la fête forraine du village. Alors, on y allait, il était gentil, même trop gentil car il osait nous toucher, il osait même enlever nos petites culottes pour nous faire "un petit plaisir avec sa langue" BERK quand j'y repense !!!!!!!!

Bref, on n'a jamais rien dit, ni l'une ni l'autre, engrainées dans cette histoire de vieux pervers ensuite avec les jeunes cons du village... On nous aurait considérées comme des putes NON ? Mais ce n'était pas du plaisir pour nous, enfin pour moi du moins, je ne sais pas comment Béa se représentait la chose, nous n'en parlions jamais ensemble hors de ces moments-là, on avait trop honte !

Bon mais il est mort maintenant ce Jean ou Jules Richard, c'était une bonne chose pour moi. Je me rappelais que, plus je grandissais, plus je haïssais cet homme et moins j'allais chez lui, même ses tickets de fête, j'en voulais plus et ses soldats de plomb, il pouvait bien se les mettre où je pense !!! Pourtant, je me souviens, maman me disait "va chercher les tickets pour la fête, il te les donne, il est gentil..." Mais bien sûr, je me rappelle que je n'y allais plus du tout, ma mère n'a jamais compris je pense le pourquoi de la chose.

Et puis côté vieux pervers, on avait un curé au village, l'abbé Bernard... Encore là, c'était un homme soi-disant bien sous tout rapport (homme d'église quoi). Ca c'est ma soeur qui me l'a fait remarqué "tu n'as pas parlé de Bernard dans ton blog..." C'est vrai, encore une chose à laquelle je ne voulais plus penser, certainement...

J'ai fait ma petite communion, la première parce que je n'avais guère le choix, à l'époque tout le monde allait au cathéchisme et la première communion était presque obligatoire.
Seulement, j'ai toujours refusé de faire la grande communion. Ah ça non pas avec un pervers comme ce curé !!! Si on avait le malheur de se trouver à côté de lui, au cathé ou au choeur de chant (car encore une fois j'y allais avec Béa, que de points communs avec Béa !), il avait la main balladeuse, nous caressait les cuisses... Fort heureusement, ça n'a jamais été plus loin !

Mais, ayant subi ce que j'avais subi avec ce Jean Richard et avec les jeunes du village, j'avais pas envie de continuer à souffrir, alors j'ai stoppé cathé et m'en fichais royalement de ne pas avoir de beaux cadeaux à ma grande communion, comme tout le monde me disait !

Voilà un peu l'enfance que j'ai eu réellement, cette fois, je n'ai rien oublié, tout est sorti comme c'est là, c'est la triste vérité. Heureusement, j'ai vécu dans une famille heureuse qui m'a aidée à oublier tout ça, la preuve, jusqu'à ce soir, je n'y pensais plus à tout ça.

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