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Une vraie vie de merde !
Une vraie vie de merde !
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25 mars 2006

CHUTE LIBRE

Rien ne va plus ! Depuis que Joris est là, je croyais qu'on allait enfin vivre heureux et se débarasser du boudeur (du con) de mari que j'ai épousé.

Hélà non, alors que j'étais encore à l'hôpital après l'accouchement et Fanny chez mes parents, monsieur se fait un petit plaisir de sortir en boite à l'Australian de Fontaine. Forcément, on habite maintenant dans un village avec la discothèque à 2 pas de chez nous GRRR !!! et il y dépense 100 € comme ça, à piccoler, pour fêter son fils soi-disant.

Je rappelle que je suis toujours seule à travailler, lui se tourne les pouces et prend soin des enfants (ça c'est la seule chose que je ne peux pas lui reprocher). Fanny va toujours à l'école à Saint-Loup, c'est son père qui l'emmène et va la rechercher, Joris reste avec son père toute la journée (parfois sans être lavé ni habillé, juste changement de couches), moi, je travaille dans mes nouvelles écoles de Luxeuil et Fougerolles et lui, il ne fout rien de ces journées, ne se casse pas la tête pour trouver un emploi et encore moins pour faire le ménage à la maison. Bref, c'est l'hécatombe !!!

Ont commencé alors les mensonges sans cesse et les sorties dans cette foutue boite ! Comme dirait P'tit Gibus dans la guerre des boutons "si j'avais su, j'aurais pas venu" !!! Il dépensait du fric sans compter, partait le samedi très tôt (parfois en matinée et revenait que le dimanche au petit matin), je n'en pouvais plus !

Enfin bref, arriva ce qui devait arriver un jour où l'autre...

Décembre 2003, en discothèque, il rencontre une femme appelée Fabienne. Crises de jalousie, crises tout court, tout valse à la maison, il m'a même balancé un pot de fleurs alors que Fanny se trouvait à quelques centimètres de moi, cassages de meubles et autres...

Il prend donc ses clics et ses clacs courant février 2004. Moi, vivre dans cette situation, je ne le pouvais plus, alors je le menace de suicide qu'il ne prend guère au sérieux.

Ah oui, j'oubliais, il avait enfin retrouvé un petit boulot de nuit en tant que chauffeur à Luxeuil depuis mars 2003. Mais un boulot de nuit, ça débloque pas mal, d'où les prétextes pour sortir en boite le samedi soir, monsieur n'arrivait pas à trouver le sommeil soi-disant. Et oui dormir le jour et travailler la nuit, je reconnais que ça ne devait pas être facile comme rythme mais il avait une famille !

Donc, pour en revenir à ce que je disais précédemment, je mets mon oeuvre à exécution. Mais attention, j'ai 2 enfants, hors de question qu'ils me trouvent morte ! Alors je prends soin de les déposer à ma mère en lui disant que je me fais une sortie ciné pour décompresser. Je vois encore l'expression de ma mère parce que je ne l'avais pas prévenue, j'ai déposé les gosses et suis partie le plus vite possible...

J'avais pris soin d'amener les somnifères et tranquillisants que mon médecin traitant m'avait prescrit pour ma dépression suite à tout ça, et une bouteille de whisky.

BERK moi qui ne bois jamais d'alcool, c'était assez chaud pour prendre les cachets avec !!!

Bref, je voulais que lui me trouve, alors j'ai pris la route qu'il prend d'habitude avec son camion de nuit, me suis arrêtée à un parking et j'ai commencé le traitement. J'avais écrit 2 lettres, une pour lui et une pour mes parents pour expliquer la chose, que je n'en pouvais plus de cette situation. Mais voilà, l'alcool, je supporte pas, à chaque gorgée, j'avais les hauts-le-coeur alors j'ai pas tout pris ce qui était prévu (fort heureusement pour moi d'ailleurs ! aujourd'hui j'en suis contente).

Je ne sais comment ça se fait, ça n'aurait jamais dû se produire car je ne voulais pas ça, mais dans un état second, j'ai redémarré la voiture et me suis retrouvée dans un fossé un peu plus loin. Ce sont les pompiers qui m'ont trouvée, enfin à ce qu'il m'a été dit, moi, je ne me souviens de rien, sauf de mon réveil à l'hôpital de Dijon (21000).

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